Pons



L'Air & la Chanson



Jean-Marie PONS est un homme de 61 ans. Son but est de mettre à l'honneur la variété de la langue française, sa musique, ses accents, son esprit inventif et frondeur.
Depuis mars 2024, avec L'Air & La Chanson, il revisite des genres variés dans un style personnel.

Son approche minimaliste propose une synthèse rock'n'roll à mi-chemin entre Chris Isaak, Post Malone et Henri Salvador, Alan Vega et Jacques Dutronc ou Timber Timbre.
Pas de thème de prédilection particulier, de marotte, idées-fixes ou autre cheval de bataille.
Loin de tout esprit partisan, il oeuvre sur les liens qui relient la parole au sonore.



#ElectroLibre #RockAutre #CountryUrbaine


Quelques liens sur Internet (à partir de vendredi 26 avril):
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Interview Manifeste

Mon nom est PONS, Jean-Marie PONS, et mon but aujourd'hui, c'est de mettre à l'honneur, à ma façon, la variété de notre langue.

J'aime la variété, la variété et la richesse des choses les plus élémentaires. Et surtout, j'apprrécie le style, ce qui a du caractère. Ce qui se donne un genre, moins ; je me méfie des théories des genres, genres musicaux en tête.

La musique pour moi, c'est surtout une façon de donner une forme, donner du sens à ce que je vois, à ce que je vis, à travers la langue principalement et en jouant avec des codes musicaux variés.

Car ce qui me transporte avant toute chose, c'est le texte. C'est Péguy, c'est Céline, c'est Prévert et Kosma, c'est Dylan, c'est Alan Vega, Anna Akhmatova; c'est Jacques Lanzman, Nino Ferrer et Artavazd Pelechian. C'est enfin, le rythme qui habite ceux qui ont quelque chose à dire et qui sinon, ferment tranquillement leur gueule.

Par contre, quand on me parle de niche musicale, de genre littéraire ou de salamalecs poético-médiatiques à la mord-moi-le-technocrate, je me dis que finalement, le pire ce n'est pas de prendre les enfants du bon Dieu pour des canards à l'orange. Le plus grave ce n'est même pas de confondre le fond et la forme, le pied, la lettre et trou du cul dans le pain tendre.

Non, le souci c'est de perdre le fil, d'oublier, d'où qu'on vienne, qui on est, et de ne plus aller nulle part de ce fait. C'est brader son esprit et sa flamme jusqu'à laisser le ciel tomber comme un à plat, un trompe l'oeil, un pauvre miroir aux enculettes.

Oui, le pire c'est de devenir des otages complaisants au pays d'une langue raide comme le bois.

De toute façon, comme disait l'autre, tout a commencé en musique et finira probablement en fanfare.